C’est ce que Voltaire
avait écrit dans Questions
sur l’Encyclopédie, sixième volume. Et ceci est encore d’actualité après
plus de deux siècles.
Car jusqu’à présent il y
a des détails importants autour de nous
qui pourront nous aider à mieux se déplacer.
En lançant le projet de la
cartographie collaborative, les initiateurs
d’OpenStreetMap ont bien compris cet appel de Voltaire. La communauté
OpenStreetMap est un projet web qui a pour objectif la création d’une carte
mondiale libre et ouverte et entièrement réalisée par une pluralité de citoyens bénévoles qui travaillent ensemble pour collecter,
rassembler et partager des données géographiques. Ce qui aura une grande
importance en temps de guerre ou en cas de catastrophe naturelle comme le
tremblement de terre qui s’est passé en Haïti.
De
passage au Sénégal, une équipe de HOT ( Humanitarian
OpenStreetMap Team ) qui est une ONG américaine
regroupant des développeurs, experts SIG de différentes nationalités, tous des
actifs de longue date dans le projet OpenStreetMap a organisé en collaboration
avec Jokkolabs une journée de présentation du travail effectué par ladite organisation en Haïti lors du
tremblement de terre et un atelier de formation sur la
cartographie communautaire le samedi 26 mai.
Une formation qui a permis aux participants de découvrir les concepts de base d’OSM, les techniques OSM de relevés sur le terrain avec un GPS, le Walking Papers et comment éditer les données collectées sur terrain avec JOSM. Ainsi les participants, divisés en quatre équipes sont descendus sur le terrain pour effectuer des collectes. De ce fait, ils ont eu l’occasion d’accomplir leurs premiers pas dans la cartographie collaborative. Selon Nicolas CHAVENT, formateur et membre de HOT, leur souhait est de créer une communauté d’OpenStreetMap au Sénégal. Occasion pour identifier différents lieux du pays et surtout des rues de la capitale sénégalaise qui ne figurent pas encore sur ce grand ouvrage dont évoquait Voltaire.
Une formation qui a permis aux participants de découvrir les concepts de base d’OSM, les techniques OSM de relevés sur le terrain avec un GPS, le Walking Papers et comment éditer les données collectées sur terrain avec JOSM. Ainsi les participants, divisés en quatre équipes sont descendus sur le terrain pour effectuer des collectes. De ce fait, ils ont eu l’occasion d’accomplir leurs premiers pas dans la cartographie collaborative. Selon Nicolas CHAVENT, formateur et membre de HOT, leur souhait est de créer une communauté d’OpenStreetMap au Sénégal. Occasion pour identifier différents lieux du pays et surtout des rues de la capitale sénégalaise qui ne figurent pas encore sur ce grand ouvrage dont évoquait Voltaire.
Cette journée a été très
riches pour ceux qui étaient sur place car ils ont assisté aussi à deux autres
présentations : l’une sur les Fablabs, un projet appelé jokkofablab et une
autre sur le transfert de données à partir des téléphones portables.
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