Foire artisanale de Mbour, visite au stand d’un nouveau savon liquide

A la foire ce sont des explications sur les produits exposés qui vous accueille à chaque fois que vous êtes devant un stand. Et ce fut le cas, lorsque je me suis arrêté devant celui des exposantes d’un nouveau savon liquide qui s’appelle Biopower. 

 « Ici, vous avez du savon naturel.  C’est un très bon produit pour enlever tous types de saletés dans la maison. Il est efficace pour le ménage. »

Du savon naturel! Non, je n’y pensais même pas. Ce liquide vert à l’intérieur de ces bouteilles être un savon ? Mais bien sur que oui, parce que je suis à la foire, et qui dit ce mot, fait appel à la diversité, à la découverte des produits.


Ici dans ce stand c’est le cas. Le liquide vert que je pensai être un sirop local, « Guitakh », était en réalité un savon venu de la Tunisie. « Beaucoup de personnes qui passent devant nous pensent que c’est du « Guitakh », or, c’est un savons. C’est seulement la couleur qui surprend les visiteurs. » D’après ces exposantes, les affaires fonctionnent bien depuis qu’elles ont démarré leur exposition. « Le produit se fait connaître petit à petit, de bouche à oreille. Certains qui en avaient acheté ont apprécié les résultats. C’est ainsi, qu’ils passent l’information aux voisins, qui viennent nous voir. » Ce liquide, « shampoing pour le lavage manuel  et automatique des linges lourds et normaux » est distribué au Sénégal par  Syra Import Export, et le siège se trouve à Mbour, précisément à  Saly Carrefour.  La bouteille de 3 L est vendue à 2000 F CFA et celle de 5L est à 2500 F. Elles ont aussi de petites bouteilles de grésil parfumé vendues à 500 F.
Assez de publicités, passons à autre chose. Quelle chose ? Cette chose  n’est pas nouvelle dans les lieux de commerce du pays.

Mon ami, "toi-même tu sais", les commerçants sénégalais sont des experts quand il s’agit de donner le prix de leur produit. En fait, il ne te donne pas le vrai prix, un prix abordable, mais il multiplie le coût par deux, cinq et des fois par dix. Tu vas te poser la question comment peut-on multiplier un prix par dix si on est vendeur ? Mais ne vous-inquiétez pas hein ! Dans un marché populaire sénégalais, le vendeur ne s’en soucie pas. Dans ce pays de la Teranga, il n’y a pas de Teranga  en matière de prix. Pour le savoir, poser la question à certains Mondobloguueurs et Mondoblogueuses qui ont séjourné à Dakar. Et cette attitude des commerçants a transformé la plupart des de mes concitoyens en de véritables spécialistes de prix et de marchandage. C’est pourquoi, à chaque fois qu’on te donne le coût d’un article, tu seras obligé de négocier. Beaucoup de personnes s’approchaient du stand, demandaient les prix puis essayaient de marchander.
"C’est comme ça qu’elles font. Elles demandent les prix puis continuent leur chemin sans acheter. Certaines négocient. Elles ne savent pas que les prix sont fixes ici." Martèle l’exposante qui perd  beaucoup de minutes et de  l’énergie pour expliquer le produit. Mais à la fin l’interlocuteur n’achète rien.

 Difficile de vendre et d’acheter dans mon pays. Même quand il s’agit de foire.

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